Chabadabada…, qui ne se souvient pas de cette rengaine de Françis Lai ? Qui ne s'est pas entendu la fredonner ? ; cet air s'est échappé du film "Un homme, une femme". Les quelques notes de "Jeux interdits" ont connu le même succès, se sont accrochées à toutes les guitares. Des générations de musiciens en herbe les ont égrenées.
De la valse de "Quatorze juillet" qui fit danser nos grands-mères, à la musique de "Il était une fois dans l'Ouest", froide et obsédante, de Jean Gramillon à Ennio Morricone, la musique de films a conquis un public de plus en plus nombreux et fidèle. Si être plébiscité par le public est une chose, être reconnu par ses pairs en est une autre. Ces derniers n'ont pas toujours été tendres à l'égard des musiciens liés au cinéma. Certains compositeurs se sont abstenus de figurer aux génériques (musiciens "dit sérieux" s'entend).
Préjugés, opinions fondées ou pas, force est de constater l'évolution de la musique de films, sans cesse croissante, tant sur un plan économique que médiatique. Une curiosité nouvelle se manifeste pour cette forme d'expression musicale. Des recherches fort savantes aboutissent à la réévaluation de musiques longtemps dénigrées parce qu'elles n'appartiennent pas à la tradition de nos élites ; mais surtout il est devenu habituel d'entendre la musique de films hors des salles de projection : au concert et chez soi grâce à la radio ou aux cd.
Cet engouement pour la musique de cinéma s'explique par l'intérêt du public pour l'imaginaire du film, ce monde énigmatique et passionnant, mais aussi par l'étonnante diversité des collaborations depuis les années 1920 qui se sont instaurées entre compositeur et metteur en scène
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